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La fine fleur du podcast par ARTE Des podcasts à gogo: émissions, témoignages, documentaires audio.

Delphine Saltel débute à ARTE Radio en 2003 avec « Journal d’une jeune prof » où elle enregistre chaque mois ses élèves de collège à Meaux et partage ses réflexions personnelles. Suivront de nombreux reportages et séries, souvent à la première personne : « Y’a deux écoles » ou « Que sont-ils devenus ? ». En 2020, elle démarre le podcast mensuel « Vivons heureux avant la fin du monde » qui mêle petites misères de la vie domestiques et grandes questions de société.

Delphine Saltel

Chaque mois, Vivons heureux pose des questions de société : comment s’habiller, échanger, voyager, s’aimer dans les années 2020 ? Pour se bricoler une morale minimale en des temps de crises sociale, écologique et sanitaire, Delphine Saltel explore nos incohérences et les solutions possibles. Mêlant questionnement personnel, tribulations domestiques, reportages et entretiens avec des chercheurs et des activistes, ce nouveau podcast veut alerter, éveiller et rassurer sur un autre monde possible. Comme dans sa série à succès « Y’a deux écoles » sur le choix entre école publique ou privée, Delphine Saltel n’hésite pas à mettre en scène son quotidien dans son premier podcast, « Vivons heureux avant la fin du monde ». Partant de scènes domestiques (ses deux filles veulent faire les soldes ; son compagnon l’agace dès le réveil) l’autrice creuse avec humour sa culpabilité renouvelable. Mais l’ancienne prof et documentariste à France Culture reprend vite le dessus pour mener avec rigueur ses enquêtes et entretiens. Le coton bio est-il vraiment écolo ? Pourquoi vivre en couple semble parfois impossible ? Peut-on se passer d’un smartphone ? Avec une bonne dose d’autodérision, une curiosité et une empathie rafraîchissantes, l’autrice part à la rencontre des témoignages, des expériences concrètes et des nouvelles théories peu médiatisées.

Delphine Saltel pose des questions de société : comment s’habiller, échanger, voyager, s’aimer dans les années 20, en temps de crise sociale, écologique et sanitaire ?

Vivons heureux avant la fin du monde

Pourquoi se disputer avec nos frères et sœurs nous fait si mal, même à l’âge adulte ? Pourquoi est-ce si difficile d’en parler ? Peut-on vraiment purger de vieilles querelles fossilisées depuis l’âge où on s’envoyait les legos à la figure ? Y a-t-il des techniques pour recoller les morceaux à l’âge adulte ? Ou faut-il dégommer pour de bon l’injonction familialiste à bien s’entendre  ?&nbsp;Pour ce premier volet, Delphine Saltel est allée en Belgique, à Liège, consulter la psychologue clinicienne, Stéphanie Haxhe. Elle réunit dans son cabinet des frères et sœurs qui se font la tête depuis des années ou qui ne sont jamais arrivés à cracher ce qu’ils gardaient en travers de la gorge. Pour cette thérapeute, l’adelphie -le lien entre enfants issus de mêmes parents- est un impensé de la psychologie traditionnelle, obnubilée, depuis Freud, par la relation verticale parents-enfants. Elle invite chacun à mieux réfléchir à la richesse et la complexité de ce qui se joue dans les rapports horizontaux entre frères et sœurs, d’égal à égal. À quoi servent nos disputes ? Que construisons-nous dans la rivalité et l’agressivité ? Comment les blessures qu’elles nous causent peuvent venir infecter d’autres relations ou contaminer les générations suivantes ?&nbsp; Peut-on les soigner ?&nbsp; Attention, cet épisode contient des séquences d’enlèvement d’animaux domestiques, de recel d’argent de poche et de coming out spoilé… Avec : - Stéphanie Haxhe, docteure en psychologie clinique et thérapeute de famille, auteure de&nbsp;Frères et sœurs, des liens à soigner, Ed. Érès, 2024.Bibliographie complémentaire : - Jane Dunn,&nbsp;Virginia Woolf et Vanessa Bell : une très intime conspiration, Ed. Autrement, 1990.Remerciements : Merci à Stéphanie Haxhe. Merci à Julien Léoni et aux élèves ayant participé à l'atelier. Merci à Alysée et Capucine.

Pourquoi se disputer avec nos frères et sœurs nous fait si mal, même à l’âge adulte ? Pourquoi est-ce si difficile d’en parler ?

Frères et soeurs, ça se dispute ! - Vivons heureux avant la fin du monde

Frères et sœurs, ça se dispute !