
Bonnes résolutions
Le 1er janvier, on fait de bonnes résolutions qu’on ne va pas réussir à tenir.
Tous les contenus associés (11)

La dernière séance
Une fiction deBenjamin Abitan
Parce que son psy s’est endormi pendant leur séance, Benjamin décide de se venger. Il confie désormais ses états d'âme à son téléphone portable, sur lequel il commente ses diverses activités : croiser Eric Zemmour dans le métro, prendre des champignons hallucinogènes, faire l’amour avec sa compagne... Une autofiction hilarante et virtuose sur la psychanalyse - et comment s'en débarrasser - face aux pouvoirs du récit. A noter, il s'agit aussi de la première fiction radio entièrement enregistrée au téléphone portable.
2ème prix Europa 2019 en catégorie "Fiction radio unitaire".
Benjamin Abitan écrit et réalise d'habitude des fictions pour France Culture. Sa série "La préhistoire du futur" a reçu le prix Europa en 2017.

Suprême NBA (1/3) : Ce que George a dit
Un documentaire d'Alexandre Duval
Au milieu des années 80, le sport US arrive à la télé en même temps que la nouvelle chaîne Canal+. Et la Dream Team enfonce le clou aux J.O. de Barcelone 92 avec ses stars XXL : Jordan, Magic, Ewing, Bird, Barkley écrasent la concurrence et marquent les esprits. Du jour au lendemain, tout le monde veut être l’Américain, « celui qui fait la magie dans ta tête » comme le dit Samuel Nadeau qui lance sa carrière en lycée aux Etats-Unis avant de rejoindre le Real Madrid.
Une génération découvre alors le frisson de se lever en pleine nuit pour suivre les play-offs en direct sur Canal +, un bol de céréales à la main. On rêve d’avoir des Reebok Pump, un survêt à bouton-pression et d’épater tout le monde en jouant en tirant la langue. Ce sport-spectacle a un prophète : George Eddy, le commentateur des matchs NBA sur Canal+, et ses expressions badaboumesques ! C’est lui qui donne le top départ de ce podcast-fantasme : une conversation entre des amateurs et des pros, des joueurs de la bouillonnante Île-de-France et d’autres perdus dans « le trou du cul du monde de la campagne mosellane », à l’instar du chanteur de rock-psyché Guillaume Marietta. Un jeu de miroir entre des anciens ados fascinés par le même objet et qui ont repeint leur chambre avec les mêmes posters format géant NBA. Archives et jingles a gogo, il est temps de replonger !
Avec la participation de :
- Robert Carman : originaire de Cleveland, aux États-Unis, ancien joueur professionnel en France.
- François Chevalier : basketteur amateur, journaliste à Télérama, co-auteur du livre "Bonnes vacances ! La trilogie du CSP Limoges".
- George Eddy : journaliste franco-américain, a popularisé la NBA en France en devenant le commentateur des matches pour Canal+ à partir de 1985.
- Jean-Louis Mendy : membre du club Lapelcha-Goutte d’or Basket-ball et éducateur à l’Espace Jeune de la Goutte d’or.
- Clarisse Mercier : ancienne joueuse professionnelle, a remporté à 12 ans le concours de trois-points lors de la venue de Michael Jordan à Paris en septembre 1990.
- Julien Müller: a écumé les terrains parisiens, fan de basket NBA et auteur des livres : "Les légendes de la NBA" et "Les rivalités de la NBA".
- Samuel Nadeau : ancien joueur professionnel, premier Français à avoir signé au Real Madrid, aujourd’hui éducateur sportif à Sarcelles.
- Tex Lacroix : spécialiste de la street culture, consultant marketing et DJ.
- Guillaume Marietta : chanteur et guitariste de rock-psyché sous le nom de Marietta et avec le groupe The Feeling of Love (Born Bad Records)
- Odile Méndez-Bonito : documentariste, co-directrice du Créadoc
- Alexandre Vrac : joueur de club et de playground de l'est parisien (Seine-et-Marne)
Alexandre Duval, 42 ans. Né à Poitiers. Réalisateur sonore, travaille avec France Culture (Les Passagers de la nuit) et depuis 2005 avec ARTE Radio autant pour des documentaires que des essais radiophoniques. Responsable de la filière son du master de création documentaire (Angoulême, Université de Poitiers) entre 2016 et 2019.

Nicolas Mathieu : Le petit bleu du Grand-Est (1/3)
Une création deRichard Gaitet

La dernière nuit d'Anne Bonny (1/9)
Une fiction deClaire Richard
La Nouvelle-Orléans, fin du XVIIIe siècle. Lors de sa promenade nocturne, Anne Bonny rencontre la Mort, qui lui annonce avec tendresse qu’elle n’a plus qu’une nuit à vivre. Anne rentre au bordel qu’elle dirige d’une main de fer pour mettre ses affaires en ordre. Elle appelle Apolline, sa préférée : elle a des choses importantes à lui dire...
La dernière nuit d’Anne Bonny
Dans une rue de la Nouvelle Orléans, vers 1780, une femme rencontre la Mort qui lui annonce qu’elle n’a plus qu’une nuit à vivre. Cette femme, c’est Anne Bonny. Aujourd’hui, c’est une vieille maquerelle qui gère d’une main de fer un bordel très couru, mais dans sa jeunesse, elle a été pirate. Elle convoque sa fille préférée, Apolline : elle veut lui léguer son entreprise et surtout lui dicter ses mémoires. Car les récits qui ont été faits de sa vie ne lui conviennent pas du tout — notamment celui d’un certain Capitaine Johnson qui la décrit dans son Histoire générale des pirates comme une femme sans vertu ni grandeur. Avant de tirer sa révérence, Anne aimerait bien donner sa version des faits. Alors, elle raconte : comment, née pauvre et bâtarde en Irlande, elle a traversé l’Atlantique pour arriver dans le Nouveau Monde, comment elle y a découvert la piraterie et surtout fait la connaissance du pirate Jack Rackham... embarqué sur le vaisseau du capitaine Jack Rackham, traqué par les Anglais. A mesure que la nuit avance, Anne fait revivre sa jeunesse flamboyante et l’âge d’or de la piraterie... Mais jusqu’où faut-il croire son récit ?
Depuis le 18e siècle, Anne Bonny fascine. Femme de mauvaise vie pour le capitaine Johnson, femme puissante dans l’imaginaire contemporain, son histoire a donné lieu à de nombreuses interprétations. La dernière nuit d’Anne Bonny joue avec les archives et les registres pour explorer la fascination qu’elle suscite, l’écart qui peut se creuser entre une figure historique et ses réinterprétations contemporaines. Sans jamais oublier de faire battre le cœur, et de raconter une grande histoire d’amour et de liberté.

C'est vendredi, on appelle le dealer
Un documentaire d'Adèle Poisson
Pendant la semaine, Adèle et ses amis étudient, travaillent et mangent cinq fruits et légumes par jour. Le week-end, ils se défoulent dans des soirées dansantes où la drogue est très répandue. Une consommation de cocaïne et MDMA festive, plus ou moins contrôlée, pas toujours assumée. Entre insouciance et peur de l'addiction, Adèle et ses potes, 25 ans, racontent les bonheurs et les doutes des amateurs de produits. Fêtards ou dépendants ?
Ce podcast a été élaboré dans le cadre de la formation libre de narration radiophonique "Transmission", complété et finalisé à ARTE Radio.

Mince, une injonction !
Une création deDelphine Saltel
Désespérée de voir sa fille stresser sur son poids à même pas 12 ans, Delphine Saltel décide de sonder les méandres de notre rapport au corps et l’obsession contemporaine pour la taille 38.

Peut-on cuisiner des animaux morts ?
Une création deDelphine Saltel
Mettre quelques merguez à griller sur le barbecue pour ses amis, ou des brochettes marinées, c’est un peu le sens de la vie, un truc simple qui rend tout le monde heureux. Sauf que dans la merguez, il y a de l’agneau. Et dans les brochettes, du bœuf, ou du poulet. On n’y pense pas vraiment. Ça gâcherait notre plaisir de se dire qu’on va planter notre fourchette dans des morceaux de cadavre. Tout est bien organisé pour oublier les animaux, comment ils ont vécu et comment ils sont morts. Pourtant de plus en plus de militants, vegan ou antispécistes nous le remettent sous les yeux. Peut-on encore continuer à manger tranquillement nos saucisses sans les entendre ? Juste parce qu’on aime le goût du grillé ? Pourquoi la chair animale reste au centre de tous nos plats, de nos menus à la cantine, au restaurant ? D’où ça nous vient ? Et comment s’organise t'on individuellement et collectivement pour soulager nos mauvaises consciences carnivores ? Les arguments pour arrêter la viande tiennent-ils debout ? Pour essayer de dépiauter ce qui se passe dans notre assiette et dans nos têtes avec la viande, Delphine Saltel questionne ses habitudes, rencontre une philosophe et une nutritionniste, des experts en climatologie, en agronomie et en steak de soja.
Avec
- Florence Burgat, Philosophe de la condition animale ("L’humanité carnivore", Seuil)
- Erik Birlouez, Ingénieur agronome (AgroParisTech) et sociologue (agriculture et alimentation)
- Pierre Alexandre Maiziere de l’Association des végétariens de France
- Marie Antoinette Sejean, Nutritionniste
- Nicolas Treich, Economiste à l’INRA
- Patrice Dumas, Ingénieur au CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement)
- Florent Quellier, Historien de l'alimentation
- Marie Pavlenko
Références :
- Florence Burgat, L’humanité carnivore, Edition du Seuil, 2017
- Jonathan Safran Foer, Faut il manger les animaux ? et L’avenir de la planète commence dans notre assiette, Editions de l’Olivier
- Fabrice Nicolino, Bidoche, Edition Les liens qui libèrent
- Geoffroy le guilcher, Steak Machine, Editions Goutte d’Or
- Marcela Iacub Fayard, Confessions d’une mangeuse de viande, Edition Fayard
- Peter singer, Animal liberation, 1975
Nouveau podcast : Vivons heureux avant la fin du monde
Comment s’habiller, échanger, voyager, s’aimer dans les années 20 ? Pour se bricoler une morale minimale en des temps de crises sociale, écologique et sanitaire, Delphine Saltel (Que sont-ils devenus ?, Y'a deux écoles) explore chaque mois nos incohérences et les solutions possibles. Mêlant questionnement personnel, tribulations domestiques, reportages et entretiens avec des chercheurs et des activistes, ce nouveau podcast veut alerter, éveiller et rassurer sur un autre monde possible.

Amazônia (1/10) : Aube en forêt
Une création deFélix Blume
Le jour se lève dans la forêt amazonienne. Les grenouilles finissent leur longue nuit de symphonie. Emerson est venu appeler les piauhaus hurleurs qui répondent peu à peu à son sifflement. Leur chant peut atteindre les 120 décibels à 1 mètre, le même niveau qu'un moteur d’avion. Les singes zog-zog crient au loin, et un couple de perroquets aras leur répond, plus proche. La journée peut commencer.
La série Amazônia
Les habitants de Tauary, petit village au coeur de la forêt amazonienne, nous emmènent écouter les sons de leur quotidien tout au long d’une journée. De l'aube en forêt à une balade en pirogue, de l'orage à la nuit, des jeux dans le fleuve à la chasse au crocodile... En constant dialogue avec leur entourage, les habitants imitent les cris des animaux (singes, toucans, aras, colibris...) pour faire entendre leur chant. Cette création se décline en 10 podcasts de 3 minutes et une version compète de 32 minutes.
Nous sommes à Tauary, petit village à 600 km à l’ouest de Manaus, au Brésil. Il faut 14 heures en bateau express, 2,5 jours en bateau 'normal' ou 1 heure d'avion pour atteindre Tefé, la petite ville la plus proche. De là il faut prendre une pirogue à moteur - comptez entre 1h30 et 2h selon la saison et le niveau des eaux - pour remonter le Rio Tefé et arriver ici : https://goo.gl/maps/4UPT3UVz5GwbwmNw5
Une vingtaine de familles vivent là (environ 80 personnes), aucune ne se reconnaissant comme “indigène”. Les habitants sont issus d'un mélange de colons et d'indigènes, installés ici à l’époque de l'exploitation du latex. Il y a une école, un poste de santé avec des médicaments de base, un téléphone public (pas d’autres téléphones, pas de connexion, pas d’internet), un terrain de foot et un de volley. La ressource du village est la plantation de manioc, qui se fait ensuite en farine et se vend en ville. Le village s’auto-régule, et chacun ne peut travailler que 2ha à chaque fois. On ne déforeste donc que le nécessaire malgré toute la forêt qui est là, toute proche.
Le Français Félix Blume voyage dans le monde entier pour des prises de son documentaire exceptionnelles, ainsi que des ateliers de création sonore. Voir son site remarquable et son entretien épatant.

La reine des pirates (1/6)
Une fiction deClaire Richard
La Reine des pirates est une adaptation pour les enfants de la fiction radio La Dernière Nuit d'Anne Bonny. C'est une histoire d'aventure et de liberté, avec des tempêtes, des abordages, des mouettes et bien sûr, des blagues.

Cent façons de disparaître (1/5) : La nuit, tu sais, je vois les ondes
Une fiction deClaire Richard
Cernée par les ondes, surveillée par les réseaux, une jeune femme rêve de disparaître. Mais il n’y a pas d’application pour ça...
Une fiction rebelle tapie dans l'ombre numérique.
Episode 1/5 : La nuit, tu sais, je vois les ondes

La guerre du feu
Un documentaire deJérémi Nureni Banafunzi
'T'as pas du feu ? Eh, mais c'est mon briquet !' Pourquoi les fumeurs sont-ils tous des voleurs ? Y a t-il une économie, une morale de la taxe systématique des briquets ? Un sujet brûlant : une enquête sans concession chez nos amis les djeunes.