
Secrets de famille
Il est préférable de bien réfléchir avant de les déterrer...
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De guerre en fils (1/6) : Sur les pavés le sang
Une fiction deFrançois Pérache&Sabine Zovighian
Le 2 octobre 1961, en pleine guerre d'Algérie, le policier Georges Pérache est abattu à Paris par le FLN. Le 17 octobre, la police réprime une manifestation pacifique et tue près de deux cents Algériens. Le 13 novembre 2015, François Pérache, petit-fils du policier tué, veut aller manger un bobun au Petit Cambodge...
A la fois enquête intime, fiction documentée et tragi-comédie, "De guerre en fils" joue du feuilleton radio pour ouvrir la boîte aux secrets. Ceux de l’Histoire comme ceux d’une famille.
1/6 : Sur les pavés le sang.
Le soir du 13 novembre 2015, François veut manger un bobun au restaurant Le Petit Cambodge (Paris X). Les coups de feu des massacres réveillent un souvenir tragique lié à son histoire familiale et à celle de la guerre d'Algérie.
Prix Phonurgia 2017 de la fiction radio francophone
Prix Italia 2017 de la meilleure fiction radiophonique
Prix Premio Ondas international de radio 2017
Ce podcast est disponible en allemand (production : WDR) .

Il était un père
Un documentaire deLeslie Menahem
Suite à un test ADN, Leslie découvre que son père n’est pas son père. Son père biologique est en fait son parrain, qui fut autrefois l’amant de sa mère. Leslie se confronte à son histoire et à ses deux familles.
Alors que le père raccompagne sa fille à la gare en voiture, ils croisent une caravane qui interpelle la fille. Cette caravane la renvoie à des vacances qu’elle a passé, petite, avec son frère, sa mère et …son parrain. Les souvenirs remontent. Ce parrain, que tout le monde appelait « Parrain » dans la famille, et qui est aujourd'hui décédé, qui était-il vraiment ? Pourquoi prenait-il tant de place dans leur vie ? Sur la route, le père et la fille plaisantent : c’est vrai qu’ils ne se ressemblent pas trop physiquement. Et s’ils faisaient un test ADN pour en avoir le cœur net ? Et ça resterait leur secret... Un documentaire à la première personne qui circule joyeusement entre passé et présent, amour libre et test ADN, trophées de chasse et chamanisme, quête d'identité et histoires d’amour.

Les photos de famille sont toujours mal cadrées
Un documentaire deCécile Cozzolino
"Mon album de photos, c’est une famille française blanche typique des années 80. La petite métisse avec la coupe afro, c’est moi. Mes parents m’ont adoptée en toute illégalité, en court-circuitant la procédure imposée par la DDASS. 36 ans plus tard, je réunis ma petite famille, biologique ou pas, pour éclaircir cette histoire…"
Auteure et performeuse, Cécile Cozzolino fait le récit choral de son adoption rocambolesque. Une histoire qui se révèle pleine d'humour, d'amour et de complicité. L'écho d'une époque, pas si lointaine, où l'on pouvait encore ruser avec la loi pour sortir du cadre.
Avec la complicité de Dimitri Merchie et Sarah Jacobs - Ce projet a bénéficicé d'une aide à la production Gulliver (SACD Belgique)

Per comme personne (1/6) : L'oiseau va sortir
Une fiction deNina Almberg
L’un de mes premiers souvenirs : j’ai six ans et ma mère m’annonce que mon père est décédé. Mon père était danois et il s’appelait Per. Ca s'invente pas. 25 ans plus tard, et juste après la naissance de notre fils, mon copain et moi regardons une vieille photo d'un ami de mon père. Derrière la photo, le nom d'un ornithologue, Ole. Peut-être qu'il sait quelque chose ?
Mon père fait partie de la génération du baby-boom. Celle qui a eu 20 ans au début des années 1970. Celle qui voulait faire la révolution. On m'a toujours dit qu'il a eu une vie incroyable : il a voyagé aux quatre coins de la Terre, il a vécu à Katmandou, il a fait de l'import-export d'habits ethniques, de tapis, et même du trafic de drogue. J'ai grandi avec toutes ces histoires fabuleuses, sans vraiment les connaître : Per, mon père danois au nom prédestiné, a été porté disparu quand j'avais six ans. Sa mort est toujours restée inexpliquée. Peu après la naissance de mon fils, je suis partie à sa recherche. Ce que j'ai trouvé dépasse en rocambolesque tout ce que j'aurais pu imaginer.

Le carnet russe
Un documentaire deClaire Latxague
"Je n'ai pas vraiment connu ma mère qui est morte quand j'avais treize ans. Mais j'ai gardé pas mal d'affaires dont un petit agenda rouge de l’année 1966. C’est l’agenda de ses 20 ans, quand elle étudiait dans l'Espagne franquiste. Je suis curieuse de savoir ce qu’il contient, mais il est écrit en russe. Heureusement, je connais une traductrice qui va pouvoir m’aider à le déchiffrer pour découvrir la jeune fille qu’était ma mère. Mais, au fait, qu’est-ce que j'espère vraiment trouver là-dedans ?"
Claire Latxague est enseignante-chercheuse et éditrice de bandes dessinées.