

Vivons heureux avant la fin du monde Vivons heureux avant la fin du monde — Numéro 6
Comment renoncer à être un parent parfait (2/2)
L'éducation positive passée au crible
Épisode 13
Épisodes
Épisode 1
Les poireux de M. FillonLes poireux de M. FillonÉpisode 2
Baisez utileBaisez utileÉpisode 13
Sardines de campagneSardines de campagneÉpisode 4
Les culottes de MarianeLes culottes de MarianeÉpisode 5
Sardines de campagneSardines de campagneVivons heureux avant la fin du monde Vivons heureux avant la fin du monde — Numéro 6
L'éducation positive passée au crible
« Les enfants ça ne peut pas grandir sans nourriture affective »
Avant, quand ça chauffait à la maison, les parents nous envoyaient parfois réfléchir dans notre chambre. On claquait la porte bien fort et eux, dans leur sagesse ancestrale, levaient les yeux au ciel en disant : « De toute façon, quoi qu’on fasse, ça sera raté… » Aujourd’hui on vise plus haut. On veut faire mieux qu’être juste le parent “suffisamment bon” loué par le pédiatre américain Donald Winnicot dans les années 60. Quand on fait des enfants, c’est qu’on l’a désiré : comme un projet personnel, une promesse de bonheur et de réussite. C’est normal, c’est l’idéal qui flotte dans l’air du temps. Celui que véhiculent notamment les manuels d’éducation positive au rayon « développement personnel » de la FNAC : une relation fondée sur le respect des besoins et des émotions de l’enfant , la bienveillance, la démocratie familiale. Alors on fait tout pour être les parents qu’on aurait rêvé d’avoir : zen, souriant, à l’écoute, 100% formidables. On achète plein de livres, on consulte “mamanbienveillante.com” , on essaye plein d’astuces et de méthodes. Et évidemment… ça ne marche pas, ou pas toujours, loin de là. Pourquoi ?
Dans cet épisode, le second consacré aux mirages de la parentalité, on passe l’éducation positive à la loupe : pourquoi on aspire tous plus ou moins à cet idéal alors qu’il est si difficile à mettre en pratique, en vrai, dans la vie de tous les jours? Est-ce que c'est juste une mode, une arnaque marketing ? Qui sont les experts qui nous abreuvent de discours scientifiques sur le cerveau des bébés et la manière dont on doit leur parler ? Est-ce qu’il faut faire des stages, lire des livres, se « mettre en respiration ventrale » pour devenir ce parent parfait qui ne crie jamais ? Est-ce un horizon ou un mirage destiné à nous culpabiliser sans fin, et à pourrir tous les moments imparfaits qu’on passe avec nos enfants ?
Avec :
- Isabelle Roskam, psychologue clinicienne
- Béatrice Kammerer, journaliste spécialiste d’éducation
- Claude Martin, sociologue
- Clara H. et Emilie S.
Merci à Mathilde Bernos et Karine Le Loët
Références :
- Béatrice Kammerer, L’éducation vraiment positive, Editions Larousse
- Isabelle Roskam, Moïra Mikolajczak, "Le burn-out parental", De Boeck Supérieur
- Claude Martin, « Être un bon parent » : une injonction contemporaine, Presses de l’EHESP
- Frank Furedi, Parents paranos: laissez tomber votre culpabilité, vous êtes très bien !, Aliasetc
- Sharon Hays, The Cultural Contradictions of Motherhood, Yale University Press
- Claude Martin, Collectiviser la question parentale : les apports des parenting cultures studies, Revue Lien social et politiques, Erudit
- Ellie Lee et Jan Macvarish, Le « parent hélicoptère » et le paradoxe de la parentalité intensive au XXIe siècle, Revue Lien social et politiques, Erudit
Vivons heureux avant la fin du monde
Comment s’habiller, échanger, voyager, s’aimer dans les années 20 ? Pour se bricoler une morale minimale en des temps de crises sociale, écologique et sanitaire, Delphine Saltel (Que sont-ils devenus ?, Y'a deux écoles) explore chaque mois nos incohérences et les solutions possibles. Mêlant questionnement personnel, tribulations domestiques, reportages et entretiens avec des chercheurs et des activistes, ce nouveau podcast veut alerter, éveiller et rassurer sur un autre monde possible.
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Fantazio & Co — Épisode 2
Sex & sounds
Et si on pouvait enlever les sons du sexe - les gémissements, les orgasmes, les lits qui grincent, les vantardises, les frouts ?
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