"Malheur niveau 2" : la folie racontée de l'intérieur et à l'iPhone est assurément la plus belle tranche d'humanité qu'on puisse écouter.

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    « Et là, elle a craqué »

    Beaucoup d’ingénieurs de la Silicon Valley interdisent à leurs enfants d’utiliser les réseaux sociaux qu’ils ont pourtant eux-mêmes façonnés à coup de boutons "like" et de filtres à selfie. C’est gentil de nous avertir : ils estiment avoir mis au monde un monstre incontrôlable qui menace les générations futures. Cela ne nous empêche pas pour autant de naviguer chaque jour sur les eaux troubles de Facebook ou d’Instagram, mais avec une forme de mauvaise conscience et pas mal d’inquiétude.
    Narcissisme de masse, addiction, chronophagie, haine en ligne, déclin culturel, espionnage, troubles de l’attention... Pour arrêter de fantasmer tous azimuts et cadrer ses enfants shootés aux défis tiktok,  Delphine Saltel essaie de décortiquer la relation amour-haine que nous entretenons avec les plateformes. Sommes-nous vraiment malades des réseaux sociaux ? et si oui, de quoi exactement ? Comment vacciner ses enfants ? Les convaincre de ne pas faire tout comme Maman, scotchée à sa Timeline ?
    Elle appelle à la rescousse  d’autres cervelles que la sienne, cherche les bonnes questions et quelques ingrédients pour se bricoler une hygiène familiale numérique : Bernard Harcourt, le juriste américain qui a forgé la notion de “société d’exposition”, décrypte notre nouvelle ère de surveillance généralisée, tissée dans la trame même de nos narcissismes numériques. Des psychologues auscultent le règne de l’autopromo permanente et du voyeurisme , ce que l’on cherche exactement dans le reflet de nos selfies. Anne Cordier, chercheuse en sciences de la communication, analyse les usages réels des adolescents digital native. Au fil du dernier épisode de cette première saison apparaissent quelques bouées de sauvetage pour surnager dans cette vaste foire aux vanités virtuelles.

    Avec :
    - Bernard Harcourt, Professeur de droit à Columbia University, avocat, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales
    - Sabine Duflo, Psychologue clinicienne
    - Anne Cordier, maîtresse de conférences en Sciences de l'Information et de la Communication à l'université INSPE de Rouen Normandie
    - Clothilde Leguil, psychanalyste de l’Ecole de la Cause freudienne,  philosophe, professeur des universités au département de psychanalyse de l'université Paris-VII

    Bibliographie
    - Bernard Harcourt, La société d’exposition, Désir et désobéissance à l'ère numérique, Seuil, 2020
    - Clothilde Leguil, Je, Une traversée des identités, PUF, 2018
    - Anne Cordier, Grandir connectés : les adolescents et la recherche d'informationC & F éditions, 2015 
    - Sabine Duflo, Quand les écrans deviennent neuro toxiques, Marabout,  2018
    - Marion Zilio, Faceworld, le visage au XXIe siècle, PUF, 2018

    Merci à Xavier de La Porte

    Vivons heureux avant la fin du monde
    Comment s’habiller, échanger, voyager, s’aimer dans les années 20 ? Pour se bricoler une morale minimale en des temps de crises sociale, écologique et sanitaire, Delphine Saltel (Que sont-ils devenus ?, Y'a deux écoles) explore chaque mois nos incohérences et les solutions possibles. Mêlant questionnement personnel, tribulations domestiques, reportages et entretiens avec des chercheurs et des activistes, ce nouveau podcast veut alerter, éveiller et rassurer sur un autre monde possible.

    • Une création

      de Delphine Saltel

    • Mise en ligne

      07 juillet 2021

    • Enregistrements

      avril-mai 21

    • Réalisation, musique originale et mix

      Arnaud Forest

    • Texte, voix, entretiens et montage

      Delphine Saltel

    • Illustration

      Mathilde Rives

    • Production

      ARTE Radio

    Vivons heureux avant la fin du monde
    Vivons heureux avant la fin du monde

    Vivons heureux avant la fin du monde

    Comment s’habiller, échanger, voyager, s’aimer dans les années 20 ? Pour se bricoler une morale minimale en des temps de crises sociale, écologique et sanitaire, Delphine Saltel explore chaque mois nos incohérences et les solutions possibles. Mêlant questionnement personnel, tribulations domestiques, reportages et entretiens avec des chercheurs et des activistes, ce nouveau podcast veut alerter, éveiller et rassurer sur un autre monde possible. Comme dans sa série à succès « Y’a deux écoles » sur le choix entre école publique ou privée, Delphine Saltel n’hésite pas à mettre en scène son quotidien dans son premier podcast, « Vivons heureux avant la fin du monde ». Partant de scènes domestiques (ses deux filles veulent faire les soldes ; son compagnon l’agace dès le réveil) l’autrice creuse avec humour sa culpabilité renouvelable. Mais l’ancienne prof et documentariste à France Culture reprend vite le dessus pour mener avec rigueur ses enquêtes et entretiens. Le coton bio est-il vraiment écolo ? Pourquoi vivre en couple semble parfois impossible ? Peut-on se passer d’un smartphone ? Avec une bonne dose d’autodérision, une curiosité et une empathie rafraîchissantes, l’autrice part à la rencontre des témoignages, des expériences concrètes et des nouvelles théories peu médiatisées.
    Vivons heureux avant la fin du monde

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    Sex & sounds

    Et si on pouvait enlever les sons du sexe - les gémissements, les orgasmes, les lits qui grincent, les vantardises, les frouts ?

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