

Amazônia (8/10) : Fin d'après-midi au village
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Bruits domestiques et venus d'ailleurs
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Une création
deFélix Blume
Date de publication
10 octobre 2019
Enregistrements
septembre 17, janvier 19
Remerciements
à tous les habitants de Tauary
Photo, réalisation & mixage
Félix Blume
Production
ARTE Radio
Petits et grands sont réunis sur le champ au centre du village pour jouer au foot. L’unique téléphone du village sonne, c’est pour Eroneson et on l’annonce en criant. À la Casa de Farinha on travaille encore, il faut préparer la farine de manioc, l’unique produit qui se vend à l’extérieur de la communauté, qui se cuit sur de grandes poêles et se remue à l’aide d’une grande spatule de bois.
Les habitants de Tauary, petit village au coeur de la forêt amazonienne, nous emmènent écouter les sons de leur quotidien tout au long d’une journée. De l'aube en forêt à une balade en pirogue, de l'orage à la nuit, des jeux dans le fleuve à la chasse au crocodile... En constant dialogue avec leur entourage, les habitants imitent les cris des animaux (singes, toucans, aras, colibris...) pour faire entendre leur chant. Cette création est aussi disponible en podcast de 10x3 minutes.
Nous sommes à Tauary, petit village à 600 km à l’ouest de Manaus, au Brésil. Il faut 14 heures en bateau express, 2,5 jours en bateau 'normal' ou 1 heure d'avion pour atteindre Tefé, la petite ville la plus proche. De là il faut prendre une pirogue à moteur - comptez entre 1h30 et 2h selon la saison et le niveau des eaux - pour remonter le Rio Tefé et arriver ici : https://goo.gl/maps/4UPT3UVz5GwbwmNw5
Une vingtaine de familles vivent là (environ 80 personnes), aucune ne se reconnaissant comme “indigène”. Les habitants sont issus d'un mélange de colons et d'indigènes, installés ici à l’époque de l'exploitation du latex. Il y a une école, un poste de santé avec des médicaments de base, un téléphone public (pas d’autres téléphones, pas de connexion, pas d’internet), un terrain de foot et un de volley. La ressource du village est la plantation de manioc, qui se fait ensuite en farine et se vend en ville. Le village s’auto-régule, et chacun ne peut travailler que 2ha à chaque fois. On ne déforeste donc que le nécessaire malgré toute la forêt qui est là, toute proche.
Le Français Félix Blume voyage dans le monde entier pour des prises de son documentaire exceptionnelles, ainsi que des ateliers de création sonore. Voir son site remarquable et son entretien épatant.
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Nous sommes à Tauary, petit village à 600 km à l’ouest de Manaus, au Brésil. Il faut 14 heures en bateau express, 2,5 jours en bateau 'normal' ou 1 heure d'avion pour atteindre Tefé, la petite ville la plus proche. De là il faut prendre une pirogue à moteur - comptez entre 1h30 et 2h selon la saison et le niveau des eaux - pour remonter le Rio Tefé et arriver ici : https://goo.gl/maps/4UPT3UVz5GwbwmNw5
Une vingtaine de familles vivent là (environ 80 personnes), aucune ne se reconnaissant comme “indigène”. Les habitants sont issus d'un mélange de colons et d'indigènes, installés ici à l’époque de l'exploitation du latex. Il y a une école, un poste de santé avec des médicaments de base, un téléphone public (pas d’autres téléphones, pas de connexion, pas d’internet), un terrain de foot et un de volley. La ressource du village est la plantation de manioc, qui se fait ensuite en farine et se vend en ville. Le village s’auto-régule, et chacun ne peut travailler que 2ha à chaque fois. On ne déforeste donc que le nécessaire malgré toute la forêt qui est là, toute proche.
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32 minutes in the Amazonian Rainforest :
The inhabitants of Tauary, a little village in the heart of the Amazon, invite us to listen to their everyday sounds for a day. From sunrise at the forest up to a canoe ride, throughout a stormy night, from playing in the river up to a crocodile hunting… In constant dialogue with their surroundings, they imitate animal shouts (monkeys, toucans, macaws, hummingbirds) so we can listen to their singing.
Many thanks to all the inhabitants of Tauary.

Amazônia (5/10) : Avancée en forêt
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Edinaldo nous emmène écouter les faucons, en frottant une tige d’arbuste sur sa machette, il en imite le cri et quelques-uns ne tardent pas à lui répondre. Les toucans s’invitent, eux aussi, dans un grand vacarme. La chaleur augmente, l’air est lourd, les cigales prennent le dessus et le grondement au loin annonce une pluie imminente.
Les habitants de Tauary, petit village au coeur de la forêt amazonienne, nous emmènent écouter les sons de leur quotidien tout au long d’une journée. De l'aube en forêt à une balade en pirogue, de l'orage à la nuit, des jeux dans le fleuve à la chasse au crocodile... En constant dialogue avec leur entourage, les habitants imitent les cris des animaux (singes, toucans, aras, colibris...) pour faire entendre leur chant. Cette création se décline en 10 podcasts de 3 minutes.
Nous sommes à Tauary, petit village à 600 km à l’ouest de Manaus, au Brésil. Il faut 14 heures en bateau express, 2,5 jours en bateau 'normal' ou 1 heure d'avion pour atteindre Tefé, la petite ville la plus proche. De là il faut prendre une pirogue à moteur - comptez entre 1h30 et 2h selon la saison et le niveau des eaux - pour remonter le Rio Tefé et arriver ici : https://goo.gl/maps/4UPT3UVz5GwbwmNw5
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Amazônia (7/10) : Après la pluie
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En forêt basse, les dernières gouttes se font entendre et les oiseaux reprennent peu à peu leur routine. La tinamou tao siffle la première, de son chant languissant. Les caciques cul-jaune lui répondent et s’en donne à coeur joie, comme pour montrer leur supériorité sonore. Ces oiseaux ont tendance à imiter le chant des autres, à la manière de certains perroquets, mais ils ne semblent pas savoir imiter celui du tinamou.
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